ManuTom: Le Trip!!

dimanche, novembre 16, 2008

Mission à Ua Huka, Iles Marquises

Aujourd’hui, il pleut des cordes à Taravao. Une journée rêvée pour écrire !
Allez, je me motive pour vous raconter notre dernier petit périple aux Marquises.
Samedi soir 01 novembre, départ de Taravao . Nous dormons chez Fred, à Papeete pour prendre l’avion tôt le lendemain matin. 3h de vol jusqu’à Nuku Hiva, l’île principale des Marquises Nord :. De là nous attendons le twin otter qui nous mène en 20 minutes à Ua Huka, l’île aux chevaux.

L’arrivée est surprenante. Le paysage est aride, et le sol jonché de cadavres de chevaux. Nou v’la au far west !
Le staff « Manu » n’est pas la pour nous accueillir à l’aéroport (« Manu » c’est le nom de l’association où travaille Tom pour ceux qui ne le savent pas encore et signifie oiseau en polynésien…). Pas de colliers de fleurs, ni de ukulele. Bon tant pis. Mais déjà on s’occupe de nous : « vous êtes de l’association Manu ? » « Qui vient vous chercher ? » « On peut vous emmener ».
Finalement les collègues arrivent. Présents à cette mission, sont là Anne la directrice de l’association et Lucie la collègue oiseaux marins de Thomas.





Pour Lucie, l’objectif de la mission est de dératiser par empoisonnement un îlot où nichent des milliers de Sternes. Pour l’aider et la conseiller elle a convié 3 chercheurs français à nous rejoindre, dont « les ratators » 2 spécialistes de la dératisation.
Pour clore l’équipe, il y a Julien qui vient de Nouvelle calédonie et travaille lui aussi dans une assoc oiseaux .

vendredi, novembre 14, 2008

UH 2



Nous sommes tous logés dans les locaux de la commune. C’est la fête ! Chaque matin après un petit déj pris en commun où les discussions vont bon train, discussions scientifiques à te filer un mal de crâne dès le réveil… Non, je déconne. On rigole bien ! tout le monde part pour ses occupations : les ratators vont poser leurs tapettes à rats, Lucie et Julien prospectent les îlots à la recherche des oiseaux marins et pour nous la mission consiste avant tout à protéger les quais contre l’arrivée du rat Noir sur l’île. Le rat, grand prédateur d’oiseaux, est l’une des principales causes de leur disparition en Polynésie et Ua Huka est l’une des rares îles à en être dépourvue. C’est une sacrée chance. Du coup pas de rats = oiseaux en pagaille. Quel bonheur ! Une île qui regorge de vie ! La protection des 3 quais de l’île se fait rapidement ce qui nous permet le reste de la semaine de nous bal…de prospecter le terrain et de faire un état de santé des populations d’oiseaux : points d’écoute, comptage des oiseaux, photos, enregistrement de sons. Allier travail et plaisir de la découverte : le pied !


petits granivores: Capucins donacoles



Les Ratators ont trouvé une machoire de mérou


Robert nous accompagne parfois sur le terrain. Un passionné de la nature. Un peu seul au monde car les polynésiens ne sont pas forcément très sensibles à la nature et aux petits oiseaux. 30 ans qu’il les observe et se bat à son niveau pour sauver ce qu’il reste de son patrimoine. La foi lui est venue, qd il a pris conscience du massacre infligé aux petites perruches bleues qui jusque dans les années 70 étaient tuées en grand nombre pour confectionner des parures de fête avec leurs magnifiques plumes bleues. Ca nous réchauffe le cœur de partager notre passion avec quelqu’un du pays.

mardi, novembre 11, 2008

UH3

Les paysages sont superbes : montagnes rougies par l’aridité côtoyant les vallées vertes de cocotiers et fruitiers, remparts vertigineux surplombant la mer bleu profond du Pacifique.
Les chèvres sauvages galopent à flancs de montagne et s’en donnent à cœur joie.
Le sommet de l’île culmine à 884 m.
De longues années de sécheresse, et surtout l’introduction de ces maudites chèvres et chevaux sont responsables de la désertification de l’île. Le problème est réel et commence à préoccuper sérieusement les habitants de l’île.
Surtout que, s'il fut un temps où les chevaux de Ua Huka étaient réputés dans toute la Polynésie et rapportaient des devises, aujourd'hui ils ne sont plus ni achetés, ni entretenus. Beaucoup trop nombreux, ils n'ont plus grand chose à se mettre sous la dent et sont très maigres quand il n’en reste pas que des os ! C’est triste.

















lundi, novembre 10, 2008

UH4

Partout en se promenant dans les vallées de l’île, des murs de pierre et des plate-formes témoignent d’anciens villages, les « paepae ». Les habitants étaient bien plus nombreux autrefois et occupaient la plupart des vallées de l’île. Aujourd’hui la population ne compte plus que 600 habitants répartis dans 3 petits villages du sud. La population Marquisienne a été décimée avec l’installation des premiers européens à la fin du XIXème siècle, apportant des maladies. C’est toujours émouvant de tomber par hasard sur des pierres sculptées de pétroglyhes ou encore de se rendre sur d’anciens sites cérémoniels gardés par les « tikis », dieux de pierre sculptés. Le plus vieux site archéologique découvert à Ua Huka est daté de 200 à 300 avant JC.

Aujourd’hui la télé et le feuilleton mexicain « Marina », suivi avidement par toute la population, ont remplacé les histoires et légendes racontées par les anciens. Le 4x4 a pris la place des chevaux pour se rendre aux « faapu », champs cultivés d’agrumes, bananes, mangues, z’avocat. Beaucoup vivent encore de la culture du coprah, d’où les cocoteraies à perte de vue dans le fond des vallées. Mais, à part la télé et le 4x4, effets de la mondialisation, les Marquisiens ont encore une vie simple. La nature est généreuse et ils vivent beaucoup de la pêche et de la chasse : chèvres et cochons. Rares sont les denrées achetées à la boutique, si ce n’est celles de première nécessité : riz, sel, sucre, mayo, chips, coca pour les jeun’s et biere pour les autres!
















dimanche, novembre 09, 2008

UH5

L’accueil est royal. Les gens sont sympas, simples. On s’enquiquine pas de principes. Tout le monde se tutoie. Le maire est au petit soin pour nous. La table de la cuisine croule sous les pamplemousses, mangues, citrons, z’avocats. C’est la profusion en plein début de la saison.
Chaque soir nous mangeons chez Florentine et Alexis qui tiennent une pension, en face la mairie. On y mange divinement bien et le service est gargantuesque. Il faut dire que les Polynésiens ont un appétit d’ogre. C’est l’orgie chaque soir: salades d’algues, poisson cuit, poisson cru, poisson au lait de coco, chèvre au lait de coco, coulis de germe de coco sur glace à la noix de coco, etc…coco.
J’ai pris du poids, je fais du gras et me transforme en vahiné !








vendredi, novembre 07, 2008

Ua Huka fin... snif...

Nous avons également pu assister à un grand moment de fête, suite à un concours de pêche et de pétanque invitant Les 2 îles voisines de Nuku Hiva et Ua Pou à participer. Le samedi soir fiesta avec remise des prix : ambiance folklorique et bonne enfant. La remise des prix a été un moment exceptionnel : à chaque gagnant appelé, quelques secondes de musique locale se sont mises en route et l’élu a traversé la salle en dansant : magnifique jeu de jambes guerriers pour les Hommes, et déhanchement sensuel pour les femmes. Un vrai spectacle pour nous.
C’est l’occasion aussi pour les ratators de découvrir certains personnages de la vie sociale polynésienne : les Rérés. Le fils de Paul porte une jupe courte sur de longues jambes épilées, ses longs cheveux sont relevés en un chignon, un semblant de poitrine se dessine sous son haut à dentelle rouge, fond de teint, yeux maquillés. Belle à s’y méprendre; les ratators n’y ont vu que du feu…

Et pour finir cette mission en beauté, jour d’anniversaire pour moi et Lucie née également un 9 novembre !

Allez, on vous embrasse tous bien fort!!









dimanche, septembre 21, 2008

Mission Martin à Chasseur à Niau- Tuamotu

En septembre, nous sommes allé sur l'atoll de Niau dans les Tuamotus pour contribuer à la conservation du Martin chassueur endémique de cette île dont il ne reste qu'une quarantaine de couples. Les raisons de sa rareté ne sont pas encore connus et on travaille avec un chercheur américain spécialiste des Martins chasseurs du Pacifique. Pendant 15 jours on a cherché les nids (dans les cocotiers morts) et capturé des adultes pour leur poser des emetteurs. Passionnant!!

Surtout que Niau est un atoll très acueillant où la communauté humaine (120 adultes!) est très attachante! On a eu droit à l'accueil officiel avec colliers de coquillages, Ukulele, à l'église Sanito, une des nombreuses sectes de Polynésie.





samedi, septembre 20, 2008

Javelot polynésien et ballades dans les cocoteraies





jeudi, août 21, 2008

Mission à Rangiroa

Au mois d'aout, nous sommes allé à Rangiroa pour étudier un pigeon terrestre et voir comment dératiser les ilots où il se trouve




mercredi, août 20, 2008

Taere ere





jeudi, juillet 31, 2008

Mission à Fatu hiva aux Marquises





mercredi, juillet 30, 2008

ptilope coprah et vieux murs